Quel stylo choisir pour bien écrire ?

Pourquoi est-il important de bien choisir son stylo ?

Quel stylo choisir pour bien écrire ? Ma collègue Christine GROOT aborde ce sujet dans la nouvelle vidéo de notre série de portraits de graphopédagogues. Elle nous donne des conseils pour choisir le « bon » stylo. En effet, écrire avec un outil scripteur adapté est important. Cela peut paraître anodin, mais certaines écritures se dégradent  en partie du fait d’un stylo inapproprié. Observez  ci-dessous l’écriture d’un garçon de 9 ans en cours de rééducation. Son écriture  tremble beaucoup moins lorsqu’il utilise un stylo roller ergonomique que lorsqu’il écrit avec un stylo à bille.

Stylo à bille,  crayon de papier, roller ?

De fait, certains stylos à bille favorisent une mauvaise préhension. Par exemple :

– leur forme fait qu’ils glissent ou « roulent » au niveau des doigts . La main va naturellement se crisper pour bloquer le stylo ;

– l’encre ne coule pas bien et on est forcé d’appuyer fort pour laisser une trace visible. Là encore, la main va se crisper pour tenir le crayon fermement.

Tant que le geste d’écriture n’est pas acquis, nous préconisons d’utiliser un crayon de papier. C’est souvent, et à juste titre, le cas en maternelle et en début de CP.

Mais là encore, il y a crayon de papier et crayon de papier. La plupart des crayons de papier ont six faces et ont tendance à rouler. Le pouce s’enroule autour du crayon, ne permettant aucune mobilité des doigts.

Utiliser un crayon de papier ou un stylo triangulaire  

L’idéal est donc d’utiliser un crayon de papier triangulaire : une face pour le pouce, une pour l’index et une pour le majeur. Les doigts peuvent alors bouger et avoir l’amplitude nécessaire pour bien écrire.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de plus en plus de stylos à bille de forme triangulaire. Il en est de même pour les crayons de couleur et les feutres.

Même chose pour les stylos à plume et les rollers.

Pas évident de choisir , alors testez  ! Un stylo qui convient en début de rééducation conviendra peut-être moins à son issue, surtout si on a travaillé la tenue de crayon. Ce n’est pas toujours facile pour le « testeur » de ressentir si écrire est plus confortable avec tel ou tel stylo. En tant que graphopédagogue, nous avons en principe l’œil et pouvons l’aiguiller dans son choix !


Laure Genty – Les difficultés que peuvent rencontrer certains élèves de CP

Les 10 ans de la 5E sont l’occasion de vous présenter chaque mois (ou presque) une graphopédagogue en exercice, ainsi qu’un aspect de la graphopédagogie. La vidéo de mai nous amène à Orléans. Ma collègue Laure Genty nous parle des difficultés que peuvent rencontrer certains élèves de CP. La graphopédagogie va les aider à maîtriser le geste et à entrer dans l’écriture manuscrite de façon plus aisée. Plus d’informations sur la site de la 5E : https://www.association5e.fr/articles/121655-la-maitrise-du-geste-en-cp


Des erreurs d’accords dans le groupe nominal et des erreurs de conjugaison

J’ai repris les dictées de plusieurs élèves que j’accompagne et je me suis « amusée » à classer les erreurs (accord groupe nominal, conjugaison, orthographe lexicale). Sans surprise, 60 à 80 % des erreurs relevées concernent des accords dans le groupe nominal et des erreurs de conjugaison. Cet exercice ne fait que me conforter dans ma pratique, à savoir remédier aux problèmes d’orthographe en travaillant sur les natures et les fonctions. Cela fonctionne aussi bien pour les enfants que pour les adultes. C’est quand même réjouissant de pouvoir éliminer autant d’erreurs en travaillant « si peu » de notions !

Et si en plus, c’est en puisant parmi les jeux proposés par Hélène Pierson, il n’y a plus de quoi hésiter !

Verbopoly, Puissance Nominale, Syntaxe Max…autant de jeux sur lesquels s’appuyer.


Vous avez dit “dys” ?

On lit et on entend beaucoup de choses au sujet des troubles “DYS”. C’est le cas de la dysgraphie qui n’est pas toujours facile à définir et à cerner. J’ai à cœur de partager avec vous cet article de ma collègue Laurence Pierson. Son regard est d’autant plus intéressant qu’il est double : le regard de graphopédagogue mais aussi celui d’ex-enseignante, sans parler de celui d’auteur (ou d’autrice pour ceux qui préfèrent). 

http://www.ecritureparis.fr/pour-les-enseignants/articles/144-eleves-dys-quels-amenagements-faut-il-mettre-en-place-en-classe

Il est question dans cet article du risque de stigmatiser les enfants porteurs de troubles DYS. La vidéo de l’association Dys sur Dys, qui est cité et mis en lien, me fait penser au fameux effet Pygmalion…négatif.

Une analyse critique de certains aménagements proposés en classe permet par ailleurs à Laurence Pierson de proposer ceux qui lui paraissent les plus appropriés.

Concernant  la dysgraphie en particulier, il peut être judicieux de tenter une remédiation. Dans de nombreux cas, celle-ci permet de se passer d’aménagements et, dans tous les cas, l’écriture s’améliore.

 A titre d’exemple, je vous présente l’évolution de l’écriture d’un élève de 6ème “DYS” dont l‘accompagnement en graphopédagogie est en cours.

Après 3 séances :


Association 5e

2023 est l’année de la Graphopédagogie 5E !

2023 est l’année de la Graphopédagogie 5E ! Eh oui, nous fêtons déjà nos 10 ans ! A cette occasion, nous allons rendre visite à quelques collègues graphopédagogues partout en France. Elles auront à cœur de vous parler de notre beau métier et des témoignages vous seront proposés…au fil des mois ! Hâte de découvrir la première vidéo qui nous emmènera près de Grenoble  et nous parlera de l’accompagnement des élèves de maternelle.