La graphopédagogie pour les collégiens

Et pour les collégiens, ça marche aussi ?

C’est une question que l’on me pose souvent et à laquelle je réponds : « Bien sûr, et c’est souvent plus facile…enfin, si le collégien en question est motivé ! ».

La question suivante est « Combien de séances faut-il ? »

Le nombre de séances est très variable d’une personne à une autre. Il est clair qu’il faudra bien plus de séances pour un collégien peu motivé. Si l’entrainement n’est pas aussi fréquent qu’il le faudrait, que les exercices sont faits à la va-vite, les résultats seront forcément plus longs à venir.

Pour autant, la motivation n’est pas tout. Dans tous les cas, le nombre de séances dépendra aussi des différents points (posture, tenue de crayon, formation et enchainement des lettres…) qu’il y a à travailler pour atteindre les objectifs fixés (lisibilité, vitesse, confort…).

Pour illustrer mes propos, je vais vous présenter la rééducation de 2 collégiens dont l’un des points communs est… la détermination !

    Rééducation de A. Collégien de 12 ans en fin de 6ème  

          Élément déclencheur pour A. : illisibilité

Le « petit mot » de sa prof de français en fin de 6ème l’a fait réagir et accepter de se faire accompagner.

Voici le message que sa maman m’a adressé : « Mon fils est en 6ème et a des problèmes d’écriture que nous n’arrivons pas à solutionner. Cela date de la primaire et devient problématique au collège. »

En seulement 4 séances, A. a pu écrire de façon lisible et fluide. Il a suffi de lui enseigner l’écriture cursive (sens de formation des lettres, enchainement de ces lettres…).

Par ailleurs, sa tenue de crayon était crispée et manquait d’efficacité. Nous sommes parvenus à réduire la crispation mais son objectif étant atteint et, A. n’ayant pas de douleurs, nous avons choisi de ne pas aller plus loin sur ce point.

Nous pourrons toujours retravailler sa tenue de crayon si des problèmes de vitesse apparaissent en fin de collège.

Pour le moment, A. et sa maman sont très satisfaits. Ce message en témoigne : « Je voulais vous remercier pour ce travail effectué avec A. Je suis et il est très fier de lui. Merci encore »

 

Écriture de A. avant rééducation

Rééducation de C. Collégienne de 11 ans en milieu de 6ème

Élément déclencheur pour C. : illisibilité, lenteur et douleurs

C. a eu besoin d’un peu plus de séances que A.

Néanmoins, elle a réussi à changer sa tenue de crayon et a gagné près de 30 lettres par minute en seulement 7 séances ! Et que dire de la lisibilité !

Les objectifs formulés en début de rééducation ont été atteints.
Voyez ce que la maman de C. m’avait écrit : « Ma fille présente une écriture très très peu lisible et lente. Cela lui pose soucis pour son année de 6eme (elle est par ailleurs très bonne élève mais le manque de soin de son écriture devient franchement problématique). Nous avons tenté d’autres stylos mais en vain… par contre au niveau du dessin, elle se débrouille vraiment bien. Nous aimerions l’aider à améliorer son écriture pour qu’elle ne soit plus pénalisée par cela. »

 

Comme pour A., les remarques formulées par les enseignants ont encouragé la demande d’accompagnement.

Mais, ce qui a surtout motivé C., c’est la perspective de ne plus avoir mal en écrivant ! Et pour cause, sa tenue de crayon, très crispée, était source de douleurs. Au-delà de la formation des lettres, travailler la tenue de crayon a permis d’être plus lisible (lettres plus régulières et sur la ligne) mais aussi d’écrire plus vite et sans douleur
(atténuation de la crispation…).

Objectifs atteints comme en témoigne la maman de C. à l’issue des séances de graphopédagogie :

« C. se sent bien mieux dans ses écritures. Elle n’a eu aucune remarque de lisibilité ou autre par ses professeurs. Elle ne fatigue plus autant. Elle se sent juste un peu lente sur les dictées mais sa prof dicte très très vite donc ça n’aide pas. C’est vraiment le seul moment où elle se sent un peu en difficulté. Sinon elle arrive très bien à suivre l’écriture
des cours etc. sans se sentir en difficultés et sans retard. Elle est contente de son écriture maintenant, car elle peut suivre sans avoir mal et en étant lisible. »

 

Des élèves satisfaits + des parents satisfaits = une graphopédagogue satisfaite !

Écriture de C. avant rééducation
Écriture de C. avant rééducation

La presse locale met en lumière la graphopédagogie

Merci à Cloé VANONI de l’Est Républicain de m’avoir consacré un article dans la série dominicale : Changement de vie. L’occasion de parler de l’élément déclencheur de ma reconversion et d’expliquer en quoi consiste la graphopédagogie.

C’est en effet une spécialité relativement récente et le graphopédagogue est encore trop souvent confondu avec le graphothérapeute. Si l’on vient nous consulter, graphopédagogue comme graphothérapeute, pour des problèmes d’écriture, la méthode proposée est différente. La graphopédagogie relève bien de l’enseignement. Il s’agit d’apprendre ou ré-apprendre à écrire.


Le guidage vocal, clé de la fluidité ?

On ne mesure pas à quel point le guidage vocal peut faciliter la formation des lettres pour certains enfants ! Par exemple, pour former la lettre a dans le bon sens , on peut dire « clic pointe ». On commence alors comme un c et on ferme…

Accompagner vocalement la formation des lettres quand on l’enseigne, c’est éviter que, dès le plus jeune âge, l’enfant ne dessine la lettre « à qui mieux mieux ».

Au-delà de la formation des lettres, je vois également un intérêt évident au guidage vocal pour acquérir de la fluidité. C’est assez magique de voir des boucles tremblées et hésitantes prendre une belle forme lorsqu’un enfant l’accompagne d’un « tourne tourne tourne ». 

L’Association 5E, qui a pour vocation de promouvoir l’enseignement de l’écriture manuscrite, a réuni dans un petit livret le fruit de plusieurs années de pratique de guidage vocal. C’est une base pour les enseignants qui peuvent également l’aménager en fonction des besoins particuliers qu’ils rencontrent. 


Un concours pour faire écrire vos élèves

« L’écriture, c’est la classe » : 4ème édition !

Après le voyage, le partage et l’exploit, c’est le courage qui est à l’honneur de ce concours organisé par les Éditions MDI, la Semaine de l’Écriture et l’Association 5E.

Les dates à retenir :

  • Lundi 4 novembre 2024 : ouverture des inscriptions
  • Mardi 31 décembre 2024 : clôture des inscriptions
  • Avant le 18 avril 2025 : envoi du cahier
  • Mardi 13 mai 2025 : annonce des classes gagnantes

Ce concours permet, de façon originale, de travailler l’écriture cursive en classe, du CP au CM2, sans oublier l’enseignement spécialisé. 

Chaque classe réalise un cahier grâce à la contribution de chacun. Chaque élève a sa « page » écrite à la main. Quant à la couverture, elle est réalisée collectivement : place à la créativité artistique !

En appui, un livret pédagogique est mis gratuitement à disposition des enseignants. On y trouve des conseils sur la posture, la tenue du crayon, les types de textes pouvant être utilisés (liste, poésie, lettre…).

Il peut être utilisé dans le cadre du concours mais également dans un autre contexte. L’essentiel étant….d’écrire à la main et si possible…avec plaisir !

Envie de participer ? Rendez-vous pour plus de renseignements sur le site des Éditions MDI.


L’écriture en miroir

Écriture en miroir : faut-il s’inquiéter ?

Je rebondis sur un article très intéressant sur l’écriture en miroir que vient de publier ma collègue Laurence Pierson. Cela va tout à fait dans le sens d’une conférence à laquelle j’ai assisté il y a 2 ans maintenant. Jean-Paul FISCHER, Professeur émérite de psychologie du développement à l’Université de Lorraine (Laboratoire 2LPNL) en était l’animateur.

Il expliquait que les enfants de 4-5 ans connaissent la forme des caractères mais pas leur orientation gauche-droite. Selon lui, l’inversion des caractères est une étape « normale » du développement. Il faut le temps de mémoriser l’orientation de la lettre ou du chiffre, sachant que cette dernière peut être différente du sens de l’écriture gauche – droite.

J.P. FISCHER expliquait que si le chiffre 3 est bien perçu visuellement comme un 3, la mémoire, elle, peut retenir pendant un certain temps Ɛ.

On peut proposer quelques aides visuelles en rendant le « problème » explicite :

  • Il y a des chiffres et des lettres qui regardent à gauche : 7 / 3 / 1 / 2 / 9 / J …
  • Il y a des chiffres et des lettres qui regardent à droite : 6 / 4 / 5 / B / C / D / E / F …

A noter que les études confirment qu’écrire en miroir n’est pas lié à la latéralité, il n’y a pas de différence entre les droitiers et les gauchers.

Lors de cette conférence, nous avons réalisé un quiz où nous devions nous prononcer sur l’orientation de tableaux, de panneaux routiers et autres « images » très connus.

Eh bien, les résultats étaient surprenants et… pas dans le bon sens.

Cela montre bien qu’un enfant qui n’est pas entré dans la lecture et qui de fait reproduit/dessine un mot ne mémorise pas forcément son orientation.

Les conclusions de cette conférence se voulaient donc rassurantes. Toutefois, si des inversions persistent en fin de CP et surtout au CE1, il faut voir s’il y a des difficultés en lecture ou des difficultés plus générales.


La Ruche aux mots : un nouveau jeu dédié à l’orthographe lexicale

Des jeux pour améliorer son orthographe et sa grammaire

Après le Puissance nominale, le Verbopoly, le Syntaxe Max et le Mystérimot, voici la Ruche aux mots ! C’est le dernier-né des outils (jeux) créés par Hélène Pierson dans le cadre de la Pédagogie de la langue écrite.

Pour rappel, la Pédagogie de la langue écrite est proposée par certains membres du réseau 5E. En effet, il est assez courant que certains élèves que nous suivons en graphopédagogie rencontrent des difficultés en orthographe. La méthode d’enseignement traditionnelle ne leur ayant pas permis d’intégrer les règles de base en français, nous leur proposons une autre façon de les aborder.

Accorder, conjuguer, écrire un mot sans fautes d’orthographe

Il s’agit tout d’abord de se (re)familiariser avec la nature (nom commun, adjectif, déterminant…) et la fonction des mots (sujet, verbe, complément…). La conjugaison est également au cœur de notre accompagnement et le Verbopoly est un allié précieux !

Une fois que l’on a compris le mécanisme des accords (ex. : Les grandes fleurs bleues) et de la conjugaison (ex. :  Elles fleurissent), reste l’orthographe dite lexicale…

Selon le Dictionnaire de l’Académie Française : « Les dictionnaires scolaires destinés aux élèves de 8 à 14 ans comptent de 2 000 à 20 000 mots (…), les grands dictionnaires encyclopédiques environ 200 000 (y compris les noms propres) ». Il est donc impossible de connaître l’orthographe de chaque mot !

En classe, il est souvent proposé d’apprendre des listes de mots en lien avec un thème par exemple, ou encore les mots de l’autodictée. Il n’est pas rare non plus d’enseigner une règle en se focalisant sur les exceptions.

S’appuyer sur les régularités orthographiques

Pour traiter la question de l’orthographe lexicale, nous avons choisi, au contraire, de nous appuyer sur les récurrences ou régularités orthographiques.

Par exemple, y a-t-il un « e » à erreur ? La règle est que la plupart des noms masculins ou féminins se terminant par « eur » s’écrivent « eur ».

Ex. : Le facteur lui offre une fleur.

Il existe bien sûr des exceptions. 

Un jeu gratuit et téléchargeable

Dans « La ruche aux mots »,  jeu dédié  à l’orthographe lexicale , nous appelons ces exceptions  « les guêpes ». Le but est d’insister sur les régularités orthographiques et non de se focaliser sur les « guêpes ».

Cela est rassurant pour les apprenants et des progrès sont rapidement visibles.

Le jeu « La ruche aux mots » comprend 6 niveaux et 31 fiches.

Parents, enseignants, ces fiches sont gratuites et téléchargeables, tout comme le plateau de jeu. Je vous invite à les découvrir sur le site d’Écriture Paris.

Pour ma part, je n’hésite pas à « dégainer » en séance la fiche concernée dès qu’un élève émet un doute sur l’orthographe d’un mot ou fait des erreurs récurrentes !

Améliorer son orthographe près de Nancy ou de Toul, c’est possible et en plus c’est ludique !


Journée mondiale de l’écriture manuscrite

Quelle est l’origine de la journée mondiale de l’écriture manuscrite ?

L’association américaine WIMA (Writing Instrument Manufacturers Association) parraine la journée mondiale de l’écriture manuscrite. L’objectif de cette association est de promouvoir l’intérêt général de l’industrie des instruments d’écriture* aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

*Fabricants de stylos, crayons et marqueurs tels que Bic, Pilot, Crayola, Pentel…)

La WIMA rassemblant des fabricants d’instruments à écrire, l’écriture à la main est forcément au cœur de ses préoccupations.

Pourquoi avoir choisi la date du 23 janvier ?

La date du 23 janvier a été choisie en lien avec la naissance de John Hancock. Il a été le premier à signer la Déclaration d’Indépendance américaine, en 1776. Sa signature est connue pour être grande et audacieuse.  Aux États-Unis, « John Hancock » est utilisé comme synonyme de signature ​​ou autographe.

Quelles sont les actions menées à cette occasion ?

Cette année la WIMA nous invite à « utiliser un stylo ou un crayon pour raviver ce sentiment créatif à travers une note manuscrite, un poème, une lettre ou un article de journal. » Chaque année, quelques entités (associations, villes, lycées…) lancent des initiatives pour inciter les gens à reprendre leur plume est à écrire (du simple mot sur un post-it à un poème).

Que propose l’association 5E à cette occasion ?

Quand on est graphopédagogue et que l’on fait partie du réseau 5E, cette journée a forcément un écho particulier.

En effet, cette journée nous renvoie à ce que l’on défend tout au long de l’année, à savoir écrire à la main plutôt que d’utiliser le clavier.

Pourquoi écrire à la main ?

Des travaux de recherche de plus en plus nombreux convergent vers la même conclusion : écrire à la main est bénéfique pour le cerveau.

On mémorise mieux et on fait moins de fautes d’orthographe lorsque l’on prend ses cours à la main.

Selon les chercheurs « Les mouvements délicats et finement contrôlés de l’écriture manuscrite contribuent aux schémas d’activation cérébrale liés à l’apprentissage ». cf. travaux de recherches menées par l’équipe d’Audrey Van Der Meer.

Comment faire pour maintenir l’écriture manuscrite ?

Plus facile à dire qu’à faire ! En effet, de plus en plus d’enfants sont confrontés à des difficultés pour écrire : lenteur, illisibilité, douleurs…

La graphopédagogie est une méthode qui vise à les réconcilier avec l’écriture manuscrite en la rendant plus aisée.

Les réunions de sensibilisation proposées aux enseignants permettent également d’agir à la source (tenue de crayon, posture, formation des lettres…).


Rétrospective 2023

2024 avance  à grands pas, le moment de se fixer de nouveaux objectifs et de faire …

La rétrospective de l’année 2023

J’ai consacré 2023 à revoir et consolider les fondations de mon entreprise. Une activité dans laquelle je me suis lancée à temps plein il y a maintenant 4 ans. Des années pas toujours faciles : améliorer son écriture et/ou son orthographe ne figurant pas toujours en tête des priorités.

Néanmoins, l’actualité nous montre qu’écrire est loin d’être dépassé et qu’au contraire l’écriture manuscrite favorise les apprentissages. La graphopédagogie a plus que jamais de beaux jours devant elle !

J’ai donc entrepris plusieurs actions en 2023 et j’ai hâte d’en voir les résultats en 2024 :

  • Depuis le 1er juin, je dispose (en plus de mon bureau près de Toul) d’un bureau aux portes de Nancy. Je peux y recevoir les mercredis ou les samedis (merci à Marie-Laure HUTH, Sophrologue) ;
  • La refonte de mon site internet était devenue indispensable (obsolescence, 2 lieux d’activité, page dédiée à une nouvelle activité en lien avec la maîtrise de l’orthographe …) ;
  • Le déploiement de la Pédagogie de la langue écrite en collaboration avec quelques membres du réseau 5E (il s’agit d’améliorer l’orthographe et l’expression écrite grâce à une méthode spécifique et ludique) ;
  • La communication dans les médias.
  • La participation active à la réalisation de 9 vidéos à l’occasion des 10 ans de l’association 5E. Un beau travail d’équipe avec des collègues de la 5E et Thomas MAHÉ de Jump Production.

2023, c’est aussi :

  • La poursuite de ma collaboration avec 3P Formations. J’interviens pour cet organisme de formation depuis 2021 en tant que Coach Voltaire. J’accompagne en distanciel des stagiaires qui souhaitent se perfectionner en orthographe et grammaire. La préparation au Certificat Voltaire fait partie de l’accompagnement : des résultats gratifiants en 2023 que je vous invite à découvrir.
  • De nouvelles perspectives pour 2024 en contractualisant en toute fin d’année avec Parcours Compétences. Ce partenariat me permet d’intervenir auprès de travailleurs d’ESAT pour les former sur les savoirs de base. Une expérience des plus enrichissantes qui me donne des ailes !

Quel stylo choisir pour bien écrire ?

Pourquoi est-il important de bien choisir son stylo ?

Quel stylo choisir pour bien écrire ? Ma collègue Christine GROOT aborde ce sujet dans la nouvelle vidéo de notre série de portraits de graphopédagogues. Elle nous donne des conseils pour choisir le « bon » stylo. En effet, écrire avec un outil scripteur adapté est important. Cela peut paraître anodin, mais certaines écritures se dégradent  en partie du fait d’un stylo inapproprié. Observez  ci-dessous l’écriture d’un garçon de 9 ans en cours de rééducation. Son écriture  tremble beaucoup moins lorsqu’il utilise un stylo roller ergonomique que lorsqu’il écrit avec un stylo à bille.

Stylo à bille,  crayon de papier, roller ?

De fait, certains stylos à bille favorisent une mauvaise préhension. Par exemple :

– leur forme fait qu’ils glissent ou « roulent » au niveau des doigts . La main va naturellement se crisper pour bloquer le stylo ;

– l’encre ne coule pas bien et on est forcé d’appuyer fort pour laisser une trace visible. Là encore, la main va se crisper pour tenir le crayon fermement.

Tant que le geste d’écriture n’est pas acquis, nous préconisons d’utiliser un crayon de papier. C’est souvent, et à juste titre, le cas en maternelle et en début de CP.

Mais là encore, il y a crayon de papier et crayon de papier. La plupart des crayons de papier ont six faces et ont tendance à rouler. Le pouce s’enroule autour du crayon, ne permettant aucune mobilité des doigts.

Utiliser un crayon de papier ou un stylo triangulaire  

L’idéal est donc d’utiliser un crayon de papier triangulaire : une face pour le pouce, une pour l’index et une pour le majeur. Les doigts peuvent alors bouger et avoir l’amplitude nécessaire pour bien écrire.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de plus en plus de stylos à bille de forme triangulaire. Il en est de même pour les crayons de couleur et les feutres.

Même chose pour les stylos à plume et les rollers.

Pas évident de choisir , alors testez  ! Un stylo qui convient en début de rééducation conviendra peut-être moins à son issue, surtout si on a travaillé la tenue de crayon. Ce n’est pas toujours facile pour le « testeur » de ressentir si écrire est plus confortable avec tel ou tel stylo. En tant que graphopédagogue, nous avons en principe l’œil et pouvons l’aiguiller dans son choix !


Laure Genty – Les difficultés que peuvent rencontrer certains élèves de CP

Les 10 ans de la 5E sont l’occasion de vous présenter chaque mois (ou presque) une graphopédagogue en exercice, ainsi qu’un aspect de la graphopédagogie. La vidéo de mai nous amène à Orléans. Ma collègue Laure Genty nous parle des difficultés que peuvent rencontrer certains élèves de CP. La graphopédagogie va les aider à maîtriser le geste et à entrer dans l’écriture manuscrite de façon plus aisée. Plus d’informations sur la site de la 5E : https://www.association5e.fr/articles/121655-la-maitrise-du-geste-en-cp